Les personnes atteintes de rosacée peuvent s’attendre à un traitement plus personnalisé et adapté à leurs symptômes et caractéristiques individuels, conformément aux directives mondiales récemment publiées.
Pendant des décennies, la rosacée a été classée en 4 sous-types et options de traitement liées à ces sous-types. En réalité, les gens développaient souvent 2 ou 3 sous-types différents et une combinaison de traitements était nécessaire.
En 2017, la rosacée a été reclassée en fonction du phénotype – caractéristiques individuelles observables, probablement résultant d’influences génétiques ou environnementales.
«Cela a changé la façon dont la rosacée est diagnostiquée», déclare le Dr Jerry Tan, membre canadien du comité mondial d’experts de la Société nationale de la rosacée impliqué dans la création des nouvelles classifications.
«Pour refléter cette focalisation sur les caractéristiques individuelles, le comité a depuis publié des lignes directrices mises à jour sur la prise en charge de la rosacée, présentant aux médecins un large éventail d’options thérapeutiques afin qu’ils puissent choisir ce qui convient le mieux à chaque patient. Les médecins peuvent désormais évaluer et traiter la rosacée telle qu’elle apparaît chez chaque individu », a-t-il ajouté.
*Les nouvelles lignes directrices fondées sur des données probantes incluent également les traitements plus récents de la rosacée et ceux qui peuvent être utilisés en association, ce qui est souvent nécessaire pour traiter efficacement la rosacée.
«Bien que la rosacée ne puisse pas être guérie, ses caractéristiques peuvent être réduites ou contrôlées avec une variété de thérapies topiques et orales et d’appareils légers», explique le Dr Tan.
Lors de la création d’un plan de traitement, les nouvelles lignes directrices ont également noté que la perception d’un patient de son apparence faciale – ainsi que de l’impact sur sa vie personnelle, professionnelle et sociale – est un facteur important pour déterminer le niveau de thérapie nécessaire.
Les patients ont également un rôle à jouer. La gestion des déclencheurs du mode de vie, tels que l’alcool, le stress et l’exposition au soleil, ainsi que des soins doux de la peau sont également essentiels pour maîtriser la rosacée, soulignent les directives.
Avril est le mois de la sensibilisation à la rosacée, une occasion d’éduquer et d’améliorer la compréhension de cette affection cutanée courante qui touche 3 millions de Canadiens.
*Standard management options for rosacea: The 2019 update by the National Rosacea Society Expert Committee
Diane Thiboutot, MD, Rox Anderson, MD, Fran Cook-Bolden, MD, Marian Macsai, MD, Linda Stein Gold, MD, Jerry Tan, MD
Published:February 06, 2020DOI:https://doi.org/10.1016/j.jaad.2020.01.077